segunda-feira, maio 27, 2013

Ainda que mal pergunte… [149]

Peut-on traiter le président portugais de «clown»?”, é a pergunta colocada hoje pelo Libération (e não pelo diário Le Monde, como se refere no DN).

3 comentários :

JM Bombordo disse...

Mas o Le Monde na sua edição on line na passada quinta feira já se tinha questionado sobre o mesmo assunto!

JM Bombordo disse...

Mas na passada quinta feira o Le Monde on line já tinha posto essa mesma questão referindo-se ao comentário sobre NS de Fátima

RFC disse...

O Libé transcreve um *despacho* da AFP em 24 mai 2013 à 16:56. O Le Monde assina como Le Monde.fr em 24.05.201HO3 à 17h25. Pela sua estrutura (ambas acabam nas alturas), o suor parece dever ser creditado à/ao correspondente (?) da AFP.


Peut-on qualifier le président portugais de "clown" ? C'est ce que la justice portugaise va devoir déterminer. Elle a en effet ouvert une enquête vendredi 24 mai pour déterminer si une telle insulte méritait des poursuites pour injure au chef de l'Etat.

"Nous avons déjà un clown. Il s'appelle [Anibal] Cavaco Silva." Cette phrase, qui s'étale vendredi à la "une" du quotidien économique Jornal de Negocios, a été prononcée par le journaliste et écrivain Miguel Sousa Tavares.
L'écrivain répondait ainsi, dans une interview au journal, à une question sur l'éventualité de voir apparaître au Portugal une personnalité semblable au comédien et homme politique italien Beppe Grillo.

"OFFENSE À L'HONNEUR"
Etre traité de "palhaço" ("clown") n'a pas plu au président, qui quelques heures après la parution du journal a demandé au procureur général de la République de déterminer si cette insulte pouvait être assimilée à "une offense à l'honneur" du chef de l'Etat. Une enquête a aussitôt été ouverte.

"L'offense à l'honneur" du président est passible d'une "peine de prison de trois ans maximum, ou d'une amende", selon l'article du Code pénal que M. Cavaco Silva a invoqué pour formuler sa demande.

M. Sousa Tavares a toutefois rapidement admis, dans des déclarations à l'agence Lusa, avoir été "excessif" dans ses paroles. "Je n'ai aucune considération politique pour Cavaco Silva mais j'en ai pour le chef de l'Etat quel qu'il soit", a-t-il déclaré.

Le président portugais, dont le rôle est essentiellement protocolaire, fait parfois l'objet de moqueries de la part de ses compatriotes. Récemment, il a été raillé pour avoir déclaré qu'une "intervention de Notre-Dame de Fátima" avait sans doute permis que le Portugal, sous assistance financière, obtienne un nouveau satisfecit de ses créanciers.