quarta-feira, março 07, 2012

Credores: mais vale um pássaro na mão do que quatro a voar



Le Monde (p. 17), amanhã

    ‘Les banques, assureurs et fonds – qui détiennent 206 milliards d’euros d’emprunts grecs – ont jusqu’à jeudi, 21 heures, pour dire s’ils participent (ou non) à l’opération. Dans ce cas, ils échangeraient leurs anciens titres contre des nouveaux, gommant 53,5% de la dette. Ces nouveaux titres étant émis sur des durées plus longues et à taux d’intérêt plus bas, l’échange représente, in fine, une perte de 73%.

    Cette restructuration est un préalable indispensable à la finalization des nouvelles aides internationals à la Grèce. Le temps presse, car Athènes doit rembourser 14,4milliards d’euros le 20 mars…

    (…)

    Deux options sont possibles. Soit se contenter de ce taux de participation, soit employer une method coercitive en utilisant les «clauses d’actions collectives» (CAC), intégrées, il y a dix jours, par le parlement grec, de façon rétroactive, dans les obligations de droit grecs déjà émises (176 milliards d’euros, sur les 206milliards).

    Un tel dispositif permettrait de contraindre tous les créanciers à participer à l’échange. Problème, utiliser un tel moyen de coercitition, déjà qualifié par certains «d’arme atomique», risquerait de transformer l’actuelle restructuration volontaire en acte forcé – ce qui s’assimile à un«événement de crédit» dans le jargon financier.’

1 comentário :

Anónimo disse...

Pois é, os credores esticam a corda e arriscam-se a perder tudo de uma assentada.
Para quem acha que o mercado é a lei e deve ser deixado na total liberdade, também deve aceitar que o mercado deve ser responsabilizado pelas suas acções e assumir todas as consequencias de um emprestar desbragado.
Não podemos esquecer que tal como a dívida se deixou atingir niveis altissimos, também quem emprestou o devia ter feito com mais cuidado e sentido de autopreservação.E se vamos discutir principios, ao esbanjar dos devedores devemos juntar a ganancia e gula dos credores. Pessima combinação que só podia dar no resultado que hoje conhecemos.