O artigo do Libération, ontem citado aqui, pode ser lido no blogue do autor, Jean Quatremer. Eis um extracto:
- ‘(…)la dépêche reconnaît que Lisbonne et Berlin ont démenti l’article du Spiegel. En clair, Reuters n’hésite pas à faire une dépêche sur la base d’une source anonyme en considérant qu’elle pèse plus que deux sources officielles. La moindre des choses aurait été de ne pas inverser l’ordre des informations, d’autant que Reuters est lu dans les salles de marché, c’est-à-dire que les investisseurs, qui payent fort cher leur abonnement à l’agence, et prennent des décisions sur la base de ses informations. Autrement dit, l’information, c’est le titre.
Le malaise grandit le lendemain, « l’information » de Reuters étant reprise par plusieurs médias, avec plus ou moins de précautions, dont Le Monde. Libération contacte ses propres sources, toutes hauts placées. Et là, surprise : que ce soit en « on » ou en « off », l’Elysée dément, Bercy dément, la Chancellerie dément, le ministère des finances dément, la Commission européenne dément, l’Eurogroupe (où siègent les ministres des finances de la zone euro) dément. Où que l’on se tourne, tout le monde dément : il n’y a aucune pression sur le Portugal, même si tout le monde est préoccupé par l’attitude des marchés. L’agence ne s’arrête pas en si bon chemin : dans une dépêche d’hier, toujours datée de Bruxelles, elle parle déjà de la prochaine « bataille », le sauvetage de l’Espagne, puisque « le sauvetage du Portugal, après celui de la Grèce et de l’Irlande, est maintenant regardé comme inévitable »… Reuters a d’ores et déjà enterré Lisbonne. Le pouvoir qu’elle s’attribue est pour le moins étonnant.’
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